| Everett Addams Messages : 187
Pokédollar : 387
| EVERETT ADDAMS Ft. amamiya ren (persona 5) champion de tauparia | | Rang B | Antipathique | | 27 ans | Franc | Empire | Misanthrope | Médecin légiste | Morbide |
EN SAVOIR PLUS ••• caractèriellement vôtre ➊ Calme telle la mort elle-même. Calme en toute circonstance, que cela le rend morbide à souhait. Il en joue, s’en amuse et impose cette aura sinistre. Son manque d’expression le rend difficile à cerner ou à comprendre ses intentions, faisant de lui une personne imprévisible. ➋ Ce n’est pas un grand bavard. Il est mutique, si bien qu’il est difficile de savoir si le sujet abordé l’intéresse ou non. Il n’apprécie pas de parler pour ne rien dire. En revanche lorsque sa bouche s’ouvre, ses mots sont francs, si bien qu’on en arrive à regretter facilement de ne pas l’entendre. ➌ Il vient d’un milieu aisé et cela se voit. Il est poli, courtois et bien éduqué. Cela permet d’arrondir les angles et de le faire briller d’un certain charme, pour peu qu’on ferme les yeux sur ses passions. Il sait recevoir, mais en apportant toujours sa petite touche personnelle. ➍ Son style semble tout droit sorti d’un conte fantastique. Un inconscient artistique qui le pousse à imposer ses goûts en toute circonstance et renforce cette aura occulte tournoyant autour de lui. Il s’apprête lors des combats officiels, met en scène ceux-ci pour tester le courage des challengers et met tout en œuvre pour les faire fuir de peur. ➎ C’est lors de ceux-ci qu’il devient plus expressif caché derrière son masque. Il sourit, reprend vie et laisse son désir de puissance le rendre démonstratif. Un comportement plus relâché qui ne fait qu’accentuer l’ intimidant de sa personne, tant celui-ci détonne avec ce qu’il en est habituellement en dehors de l’arène. ➏ Curieux, il apprécie partager ce trait avec d’autres. Bien que cela démontre son orgueil, il conçoit à formuler plus de mots lorsque son interlocuteur s’intéresse à lui, à ses passions et pose des questions. physiquement supportable ➊ Ses yeux sont d’un rouge puissant et envoûtant. La lumière fait vaciller cette teinte vers le jaune, mais les plus superstitieux pensent que ce changement de couleur est dû à une possession spectrale. Qui a tort ? Qui a raison ? Everett n’a jamais répondu à cette question. ➋ Sa chevelure est noire. Elle est courte et c’est probablement la seule chose sur laquelle il n’est pas très soigneux. Elle est souvent en bataille et parfois, il lui arrive d’utiliser une discrète barrette pour la maintenir en arrière. ➌ Son style vestimentaire est à la fois sobre et hors-norme. Il apprécie les chemises cintrées, les pantalons parfaitement taillés et les chaussures de ville. Un style classique se mêlant à celui gothique pour ses choix de couleurs, qui tournoient toujours autour du noir et ses nuances. Il apprécie particulièrement porté son manteau noir qui descend jusqu’à ses chevilles. Il l’apprécie tant, qu’il l’a même incorporé à sa tenue officielle de champion. Celle avec laquelle tout le monde le connaît et le reconnaît. Comment oublier cette allure de mauvais magicien, avec ses gants rouges et son masque de domino ? ➍ S’il met les formes pour son style, il fournit bien moins d’efforts pour sa santé et cela se voit. À cause de ses traits fatigués sous ses yeux ou encore, sa corpulence maigrichonne. Son teint pâle et sa silhouette svelte lui donnent des allures maladives, comme si le moindre coup de vent pouvait le mettre à terre. passionnément anecdotique ➊ Sa première passion, et non des moindres, est la mort. Tout ce qui pivote autour d’elle le fascine. On peut donc compter : la nécromancie, les rituels religieux, le phénomène de décomposition, le spiritisme et même l’administration. Ce n’est pas pour rien qu’il en a fait son métier et personne ne remettra en question ses talents de médecins légistes. ➋ Bien que pragmatique, il a un attrait certains pour la cartomancie et la sorcellerie. Une espèce d’amour vache s’est installée entre lui et ces deux pratiques. D’un côté elle satisfait son ego lorsque ses prédictions s’avèrent exactes, grâce à son raisonnement logique. D’un autre, son manque d’explication concrète le frustre suffisamment pour l’attacher à elles. Il faut avouer que sa grand-mère a su lui vendre ces deux loisirs et elles font partie intégrante de son image, dorénavant. ➌ Malgré sa froideur et ses goûts particuliers, c’est un grand amoureux de Pokémon. Il a plus d’aisance à s’entourer de ses créatures, car elles lui obéissent au doigt et à l'œil, que d’individus humains. Il a un attrait particulier pour les Pokémons spectre, grâce à l’histoire qui pivote autour de chaque spécimens. Il a d’ailleurs la ferme intention de capturer un représentant de chaque espèce et devenir le maître incontesté du type spectre. ➍ Plus discret sur ce point, mais tout aussi investi, Everett apprécie le jardinage. Il prend soin de ses plantes vertes et de ses fleurs autant que de ses Pokémons. Il estime qu’elles savent lui rendre cette attention, lorsque vient le moment où il doit chasser un rhume ou une nausée grâce à elles. ➎ C’est un accroc à la médecine alternative, à tel point qu’il refuse catégoriquement d’avaler un médicament chimique. Une honte, selon ses collègues de la médecine, mais il se contente de les ignorer et de leur tourner le dos. Certains racontent qu’il aurait fait une overdose. D’autres que c’est purement par esprit de contradiction. Une tare qui en cache une autre ; son addiction aux stupéfiants. Ses consommations sont discrètes (heureusement), mais quotidiennes. Elle pourrait expliquer aussi l’origine de ses airs maladifs mentionnés un peu plus tôt. ➏ Il y a bien une dernière chose qu’il serait bon de mentionner, mais elle pourrait heurter les plus sensibles alors, libre à vous de le découvrir tôt ou tard… AINSI DEBUTE NOTRE HISTOIRE ••• Par où commencer ? Everett Addams a vu le jour à Tauparia, il y a de cela vingt-sept ans. Ses parents étaient particuliers, eux-aussi. Dans tous les sens du terme, mais celui qui a le plus marqué le jeune homme, c’est surtout leur manière de briller par leur absence. On pourrait croire qu’un enfant vivant dans un milieu aisé ne manquerait de rien. Après tout, il y avait toujours quelqu’un pour s’occuper de lui. C’est vrai, ce n’est pas le plus à plaindre sur ce point. En revanche, l’argent ne fait pas tout et en effet, il manquait de quelque chose ; l’attention.
“Je me suis fais une raison, depuis le temps. Aux yeux de mes parents, je suis moins intéressant qu’un chèque avec plein de zéro. Ou une cure de beauté.
Mon père était souvent en déplacement. Trop souvent. Si un jour j'apprends que j’ai un demi-frère ou une demi-sœur quelque part, je n’en serais pas étonné. Du tout. C’est un coureur de jupon et les prétendantes, ou prétendants ses préférences sexuelles ne regardent que lui, ne manquent pas puisque c’est lui qui ramène l’argent. Je ne suis pas certain qu’il en ait un jour manqué.
Quant à ma mère, elle est superficiellement écoeurante. Des deux, je crois que c’est elle que je déteste le plus.
Elle passe ses journées devant un miroir, à se maquiller pour ensuite se pavaner devant les caméras. Elle ne vit que grâce à sa beauté. Actrice et mannequin, elle dilapide l’argent dans les bijoux, les vêtements, les sacs et toutes ces autres conneries qui ne lui servent qu’à frimer. Elle n’est plus qu’une façade et même si elle n’aime pas l’entendre, je ne la vois que comme une “femme-sandwich” un peu plus chic et luxueuse que les autres passant leurs journées à vendre des hot dog aux coins des rues.
J’ai mis environ quinze ans pour comprendre ce qui n’allait pas dans notre famille ; tout le monde est trop préoccupé égoïstement de lui. Mon père jette de temps en temps des attentions à ma mère pour lui rappeler qu’elle est la seule femme de sa vie, avant de remonter dans la voiture et partir. Ma mère s’en préoccupe à peine, trop occupée à s’abreuver de l’attention de greluches, qui la jalouse et la flatte faussement pour continuer d’attirer ses faveurs.
Moi dans tout ça ? Ha ha ! Absent. Fantomatique. À peine visible. Je ne compte plus le nombre de fois où ils ont oublié que j’étais là. Je ne manquais pas d’imagination pour leur rappeler, comme cette fois où je me suis mis à disséquer un rattata mort sur la table du salon.”
Une ambiance loin d’être idéale pour développer son esprit. Ils n’étaient pas mieux vu à l’extérieur. Cette image lui collait à la peau à l’extérieur, à cause de ses parents et de leurs excès. Ironiquement, il était le plus discret. Sauf quand il s’agissait de se défendre contre la jalousie d’autrui. Il n’a jamais été à court d'idées, même enfant. Son attrait pour tout ce qui touche à la mort lui colle à la peau depuis tout petit. Un vilain petit canard dans les courts d’écoles, toujours vêtu de noir et très souvent embêté par les autres enfants à cause de cet esprit de contradiction.
“Je haïssais l’école. Cependant, ce que je hais plus que l’école, c’est la défaite. Si bien que la vengeance me motivait à y retourner tous les jours. Ça et aussi, la nécessité de leur montrer que je valais mieux que ces crétins, qui se mettraient probablement à vomir leur goûter si je leur ramenais une tête sans ses épaules pour la porter.
Ma scolarité n’a pas été des plus jouasses. Tout était prétexte à du harcèlement. Entre le fait que je sois “un gosse de riche”, que je sois “moche”, “bizarre”, “tordu”, “méchant”, “suspect” (de quoi ? je n’ai jamais sû), bref ! Une vraie partie de plaisir. J’ai dû me faire quelques amis quand même. Si on peut appeler “pot de colle qui a besoin d’attention parce qu’il se sent comme vous” des amis. C’était ridicule d’ailleurs. Une année, j’ai eu la sensation qu’il cherchait une espèce de leader. Quelqu’un pour les guider. Sans vraiment le vouloir, j’ai endossé ce rôle. C’était très drôle de les voir ramener des Scorplane pour les cacher dans les casiers de ceux qui nous enquiquinaient.
Quoi ? Ils voulaient des conseils. Je leur en donnais.
C’était gagnant-gagnant en plus, puisque mes parents n’avaient d’autres choix que de s’occuper de moi ; puisque le directeur les appelait régulièrement pour leur rendre des comptes. Pauvre directeur. S’il savait qu’ils s’en fichent tellement de ma personne, qu’ils ne m’ont jamais réellement puni pour mes soit-disantes bêtises. Si. Ils m’enfermaient dans ma chambre et me privaient de repas. Ce n’était pas une punition, donc...”
Plus les années ont passé, plus Everett a forgé son univers dans sa chambre et s’est enfermé dedans. Il lisait énormément d’histoire, de contes horrifiques et parfois, il se sauvait par la fenêtre pour se rendre dans le jardin. Au bout du compte, il devenait comme ses parents. Il n’en faisait qu’à sa tête, ne se préoccupait plus que de lui et de ses passions. La mort, le dressage Pokémon et les spectres. C’était d’ailleurs ces derniers qui le motivaient à sortir. Un Spectrum facétieux s’amusait même tous les vendredis à taper à son carreau pour le réveiller et l’emmener.
“Je n’ai jamais eu peur des fantômes. Je me sens comme eux. Ils doivent le sentir aussi, puisqu’ils ont toujours été amicaux avec moi. Parfois ils m’épiaient et même s’ils pensent que je ne vois, je le sais très bien. Il y a des signes qui ne trompent pas. Ils m’accompagnaient jusqu’au cimètière à côté duquel vivait ma grand-mère. Une vieille folle, comme aiment l’appeler ses quelques voisins. Je ne vais pas les contredire, elle est un peu folle en effet. Je pense surtout qu’elle a l’habitude de parler au mur, en pensant que ceux-ci sont hantés par des esprits.
Ce qui est plausible, quand on sait que mes guides étaient souvent des Pokémons morts. Des fois j’entrais chez elle, je lui disais bonjour, elle continuait de parler au mur et d’un coup, il s’avérait que c’était à moi qu’elle parlait. Nos conversations étaient étranges, mais elles avaient le mérite de me changer les idées. Après tout, quand j’étais à côté d’elle, je me sentais tout à fait normal. Voir trop.
Elle me reprochait d’être trop pragmatique, trop coincé, trop exigeant. Trop de choses où finalement, je ne voyais pas le mal à l’être.
Elle m’a initié à la sorcellerie, au rituel funéraire, à la cartomancie, à l’herboristerie. Finalement, on peut dire que j’ai récupéré d’elle tout ce qui peut être considéré comme bizarre. Sans doute parce que Elle, elle me montrait et démontrait qu’elle m’aimait comme j’étais. Combien de fois elle m’a dit de ne pas changer ? Ne t’en fais pas grand-mère, je ne changerais pas.”
Avec l’optique de devenir dresseur, Everett a obtenu son premier Pokémon des mains de sa propre mère. Un cadeau qu’elle souhaitait empoisonné à l’origine, mais elle connaissait si peu son propre fils en finalité que c’est tout l’inverse qui s’est produit. Ses nuits ont été écourtées en effet, mais par passion et non par terreur. Une Zorua bien particulière avait pris ses quartiers dans sa chambre, au point de dormir avec lui. Une amitié solide s’était formée et il ne sortait sans sa Spooky. Elle l’a accompagné partout où il allait, jusqu’à la Fac où il a fait ses études de médecine. C’est dans cette même Fac où il a pu, entre deux cours, exercer ses premiers combats Pokémons.
“ Vous vous rappelez quand je vous disais que je haissais perdre plus que l’école ? Il se pourrait que j’ai traîné sur les bancs plus longtemps que je ne l’aurais pensé. On m’a dit et répété qu’il fallait étudier pour avoir une bonne place plus tard. Ce que j’ai fait.
À côté de cela, j’avais aussi besoin de me défouler et Spooky partageait ce besoin. Alors quand le temps nous le permettait, nous allions sur les routes défier les dresseurs. Je n’ai pas toujours gagné du premier coups, mais une chose est sûre en revanche ; celui qui arrivait à me battre ne dormait jamais sur ses deux oreilles, puisque que je ne le lâchais pas avant de lui faire mordre la poussière. Je penses qu’aujourd’hui, ça serait toujours le cas et que cette manie a participé à forger ma réputation.
C’est sans doute elle qui a aussi attiré l’attention de mes supérieurs actuels. Que j’ai probablement défier en combat, eux-aussi.
C’était maladroit au début, de parvenir à lier les combats Pokémons avec mon métier de base. Finalement j’ai trouvé ça divertissant et je ne sais pas si aujourd’hui, je pourrais me fixer. Ce n’est pas tous les jours qu’on vient me demander un duel, après tout. Il faut bien que je m’occupe.
Cela dit parfois, j’ai la sensation qu’on m’a mis au poste de champion d’arène de Tauparia juste pour m’arrêter. Je n’ai pas eu le temps de défier le Conseil 4, car mes responsabilités me rattrapent très vite, mais je garde l’idée en tête. Qu’ils patientent, je trouverais bien un instant à leur accorder. Ou pour les regarder dans leur sommeil, afin qu’ils se sentent mal à l’aise. ”
Aujourd’hui Everett a pris une belle revanche sur ses parents. Eux qui aimaient tant s’exposer et être vus, leur propre fils leur a volé la vedette en développant secrètement ses talents dans son coin. Une notoriété qu’il a gagné par la lutte, le travail et l'acharnement. Il en est assez fier, bien qu’il soit toujours aussi discret. Il n’en joue pas, ayant été suffisamment écoeuré par son propre sang à ce sujet.
Il reste pourtant mystérieux. Il ne parle pas beaucoup de son entourage et il y a encore bons nombres de zones d’ombre à éclaircir à son sujet.
SPOOKY ZOROARK H. #0571 Spooky est plus timide que sa comparse féérique et le premier Pokémon d’Everett. Il dort avec elle (et aussi avec sa Mimiqui depuis sa capture) et ils sont inséparables. Elle est différente des autres, il le sait et c’est pour cette raison qu’il est particulièrement protecteur avec elle. Spooky est une suiveuse. Elle a des bonnes idées, mais elle ne les partagera pas nécessairement si elle se sent intimidée. CREEPY Mimiqui #0778 Creepy a son petit caractère bien à elle. Elle joue les mignonnes poupées pour mieux planter ses griffes dans le dos. Surtout quand on vient insulter son prince. Car oui, à ses yeux, Everett est son prince charmant depuis qu’il a reprisé son costume, alors que des Passerouge l’avaient déchiré à coup de bec. Depuis, bien fou est celui qui oserait faire du mal à son dresseur en sa présence. Everett, 30 ans pour de vrai, trainé sur Neo' par Vali.
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