| Freyja Skàrd Messages : 22
Pokédollar : 103
| Freyja Skàrd Ft. Sombra (Overwatch) | Rang B | Excentrique | | | 23 ans | Passionnée | | Empire | Workaholic | | Ingénieure / Champ’ électrique | Déprimée/ante |
EN SAVOIR PLUS ••• Il fut un temps, on aurait pu la qualifier si différemment. Pile électrique, sans mauvais jeu de mot, toujours prête pour passer du bon temps ou s’amuser, énergique et spontanée- la jeune femme au coeur léger, aussi colorée, rigolote et farfelue dans ses inventions que dans ses vêtements ou couleur de cheveux qui change à chaque deux semaines. Championne spécialiste de l’électricité, (envers qui elle n’a aucune objectivité, ils sont les meilleurs), ingénieure, inventeur, memelord sur pokétwitter, quelqu’un envers qui on pourrait croire, à tort, qu’elle n’est pas sérieuse, ni dévouée dans son travail, de par son attitude excentrique et ses bien drôles de méthodes pour travailler; ce qui est totalement faux. Enfin, faux, en partie. Pourquoi le sérieux doit-il toujours s’abstenir de sourire si les résultats sont excellents ? Elle ne pourrait pas faire moins, et a l’intelligence pour le faire, mieux, le talent. Talent pour lequel elle a vendu son âme, son sommeil et son temps. La créativité, aussi, ça elle l’a. Elle est spéciale, un peu. Mais elle fait bien son boulot, nombreux sont ceux qui tentent de lui enlever ce fait, mais ceux-ci ne la connaissent pas. Elle a tout entendu, tout vu, mais elle riait fort en continuant exactement ce qu’elle faisait.
C’est, c’était, ce genre de personnes que l’on remarque partout où elle va. Plutôt grande, élancée, au look coloré et au sourire contagieux. Freyja, la tempête de Northëra, fière de ce qu’elle faisait, de qui elle était, d’où elle venait et des pokémons qu’elle représentait. Si c’est encore quelqu’un de très à cheval sur ce qu’elle considère comme important, sa fierté est désormais symbole de tout ce qu’elle a sur les épaules, de tout ce qu’elle protège, qu’elle connaît.
Glacée, elle entend les cris et les fracas, l’explosion si près de ses tympans, le sang sur le sol, toute cette souffrance–
Freyja, c’est une bonne amie. Une très bonne amie, qui s’attache fort et qui reste. Celle qui va décrocher la lune pour faire plaisir, qui va oublier son propre anniversaire mais jamais les vôtres, celle qui va oublier de manger mais vous rappeler de prendre soin de vous, une amie loyale toujours prête pour autrui, pour qui ses choses sont les vôtres. Sauf son atelier. Elle mord si on touche à son atelier. Mais certes. Si elle s’oublie, beaucoup trop souvent, ou arrive en retard, par manque de notion du temps, elle fera tous les efforts du monde pour ceux qui sont chers. Elle a seulement un peu de mal à s’accrocher, maintenant.
Mais où sont-ils ? Où sont-ils partis ? En vie ? Morts ? Échappés ? Seule, debout, face au blizzard–
Freyja, comme avant, est une workaholic. Elle ne gère pas son temps, et n’a pas le temps de le gérer, doit toujours en faire plus pour régler les problèmes, pour ne pas qu’on la traîte d’incapable qui ne fait rien pour les siens, pour éviter que la mort n’arrive encore à sa porte. Elle se sent mal, elle se sent malade- si seulement elle avait pu faire plus. Si seulement elle avait pu empêcher ces monstres de causer ce carnage, si seulement elle avait pu les arrêter, tout protéger et tout gagner. Son syndrome du héros, son désespoir et sa solitude couplés de son isolement forcé- toujours occupée- n’aident pas à son moral. Freyja est seule. Freyja a mal. Mais que peut-elle faire de plus ? Elle n’a pas le temps.
Freyja, c’est une inventrice- intelligente, très, trop, nul doute. Qui réfléchit vite, qui agit vite, toujours en alerte, prête sur ses pieds- assez ironique pour quelqu’un qui oublie tout et arrive toujours en retard, sauf lorsqu’elle décide de faire beaucoup d’efforts. Une ingénieure, qui mixe ses idées qui semblent somme toute étranges à un côté pratique fort étonnant venant d’elle, sans doute. Ingénieuse, passionnée, elle voit toujours les choses en grand, juste assez pour qu’elle puisse l’accomplir quand même, même si personne ne croit en elle. Lorsqu’elle ne travaille pas, elle travaille, s’endort à son bureau lorsqu’elle n’en peut plus pour recommencer. Freyja est épuisée. Mais elle ne peut pas le montrer. Les faiblesses ne sont pas acceptables. L’ennemi n’a pas à savoir qu’elle ne dort plus la nuit.
En public, elle sourit, cache les cernes sous ses yeux et rigole pour que ça ne paraisse pas, mais tout ne se cache pas, évidemment- ce qui l’embête fortement. Mais à quoi bon tenter de laisser paraître que tout va bien ? Ils diront qu’elle va trop bien, qu’elle n’a pas souffert. Mais Freyja a un grand cœur, reflète le malheur comme s’il était encore frais, bien trop frais. Elle ne s’est jamais totalement relevée, n’est jamais totalement sortie de l’hiver.
Ils hurlent sur l’empire. Ils hurlent sur les champions. Ils hurlent sur elle, qui a survécu, qui n’a pas sauvé le monde en un claquement de doigts.
Plus jamais.
Féroce comme une guerrière et droite sur ses pattes comme une reine, Freyja protège, guide, aussi passionnée que dévouée, sans doute trop, beaucoup plus que ce qu’on lui accorde.
Mais qui te rattrapera, Freyja, lorsque c’est toi qui tombera ?
Aucune importance, non ? AINSI DEBUTE NOTRE HISTOIRE ••• Quand elle est née, Freyja, on s'attendait déjà à ce qu'elle apporte la lune sur Terre. Qu'elle fasse des miracles, qu'elle soit douée à l'école, et surtout, qu'elle ait un métier qui rapporte gros. Qu'elle soit la parfaite gamine dont chaque parent rêve. De l'aide émotionnelle, un support...
En quelque sorte.
Elle est la seule enfant de sa mère. Mère qui fut laissée seule avec l'enfant par le père qui visiblement ne voulait pas de l'enfant d'une femme qui n'est pas la sienne. Un coup d'un soir qui a mal tourné, disait-il. Une erreur, tromper sa femme, qu'il n'allait pas refaire. Peu importe ce que sa pauvre mère disait, ça ne changerait pas son point de vue: Il ne voulait rien savoir de l'enfant.
Rien. Du moins, c’est ce qu’on lui a toujours dit.
Sa mère était une femme désespérée, toujours en manque d'argent. Qui dépensait dès qu'elle recevait. Au fond, Frey savait qu'elle n'était pas bien méchante, seulement au fond de plusieurs trous qu'elle ne pouvait pas vraiment comprendre à l'époque.
Sa mère s'attendait à beaucoup d'elle, et la vantait beaucoup pour son intelligence. « Regardez comme ma fille est futée! Si intelligente! Elle deviendra médecin, un jour! Ou quelque chose de mieux encore! Ah ça j'en suis certaine! Ma belle Freyja! Ma fierté! » Au fond, elle s'attendait sûrement à ce que Freyja la sorte de son trou. Elle était très verbale là-dessus, sans même s'en rendre compte. À tout mettre sur le dos de sa fille, comme si elle allait la sauver. Comme si, grâce à elle, tout irait mieux. Elle la chouchoutait, l'aimait fort, lui disait à quel point elle l'aimait... mais malheureusement, les intentions derrières, mêmes involontaires, ne furent pas du meilleur effet.
Juste dire qu'on aime ne veut pas dire qu'on aime. C'pas comme ça que ça marche, malheureusement.
Sa mère aura tout fait pour qu'elle apprenne plein de choses, afin d'ouvrir le plus de portes possibles. Cours de codage, cours de mécanique, selon-elle, sa fille était assez intelligente pour toutes ces activités. Ce sont les deux seuls dont elle se souvient, puisqu'ils étaient ses préférés. Son horaire était toujours bien rempli. Un peu trop, dira-t-on, mais sa mère était si, si fière... comment faire autrement? Pourquoi faire autrement? Pour elle, rien n'était mal. Elle aidait sa mère, qui elle la faisait vivre en retour. Elle allait sauver sa mère, c'était le plus important. Ou du moins, c'était ce qu'elle se disait dans ses plus jeunes années. Pour elle, c'était normal de faire ça… c’est sans doute également pourquoi ça lui semble si normal, encore aujourd’hui, juste pour un différent public à sauver.
Mais c'est avec tous ses cours liés au codage qu'elle n'eut le choix d'avoir son tout premier ordinateur, juste pour elle. Ce fut toute une découverte.
C'est en découvrant le monde magique d'Internet qu'elle réalisa, lentement mais sûrement, à quel point son monde en entier était... toxique. C'est sur des mmos qu'elle rencontra ses vrais premiers amis, trop occupée par le passé pour maintenir une quelconque relation stable, sur Internet en général qu'elle a commencé à jouer et à jouer, à lâcher prise. Elle s'est forgée son premier avatar en ligne, qui poste des memes et autres trucs stupides, au début de son adolescence, qui ne gagna en popularité que bien plus tard- alors qu’elle commençait à y ajouter de ses inventions, également. Visiblement, les gens étaient fort intrigués par ses prouesses créatives.
Elle ne dormait plus, bossait moins. Mais elle se sentait... tellement mieux. Comme si tout s'expliquait. Libérée, dans un sens.
Les disputes avec sa mère étaient de plus en plus fréquentes et explosives. Lorsqu'elle lui demandait de travailler, elle faisait n'importe quoi avec ses créations. L'école, elle oubliait ça. Elle aimait beaucoup sa mère, au fond, mais elle savait que cette relation n'allait mener à rien de bon pour ni l'une, ni l'autre. À ses 16 ans, après une grosse dispute explosive où elle lâcha officiellement ses quatre vérités à sa mère, comme quoi elle n'était ni un objet, ni support émotionnel, ni rien d'autre; elle décida donc d'abandonner... et de foutre le camp chez un de ses meilleurs amis, à Northëra. Plus rien. Elle se coupa de sa mère, son monde pendant tout le début de sa vie. Ce serait mieux pour toutes les deux.
Ce ne fut pas facile. Elle fit beaucoup de cauchemars comme quoi elle allait venir la chercher. Ou comme quoi elle l'abandonnait. Au fond, elle aimait toujours beaucoup sa mère; elle n'avait pas été que méchante. Loin de là. Seulement... maladroite. Toxique même sans forcément s'en rendre compte.
Enfin libre, au moins, elle put commencer à s'ouvrir de plus en plus et montrer ses vraies couleurs au monde... et surtout, à elle-même. Colorée, fun, active, énergique, elle l'avait toujours été mais l'éclat dans ses yeux n'était plus du tout le même. Plus vrai, plus vif. Elle rencontra son tout premier pokémon, Razhka l'Anchwatts, à ce moment-là de sa vie– qu’elle a nommé d’après le premier petit robot qu’elle a construit de sa vie, le R42-HK4. En signe de nouveau départ, nouveau partenaire de vie, sans pour autant abandonner ce qu’elle a toujours aimé, qui elle est. Son pokémon la fascinait et l'amusait beaucoup, de même pour lui- ils devinrent une paire inséparable. Elle s'entraîna à fond avec lui, voyageant beaucoup au passage, avant d'être élue championne électrique de la ville quelques mois après: Apparemment, elle avait le potentiel d'être une dresseuse formidable, en plus d'une énergie qui donnait un vent de fraîcheur à la ville. C'était devenue une nouvelle passion: Toute cette liberté, c'était franchement beau. Si seulement elle savait.
La tempête de Northëra est désormais aussi connue parmi les dresseurs de la région que sur le net, que ce soit pour son boulot, sa présence médiatique (quoique bien moins présente ces derniers temps) et son rôle de championne. Elle n'ose pas reprendre contact avec sa mère, mais espère tout de même qu'elle va mieux. C'est le mieux qu'elle puisse lui offrir, malgré ses grandes attentes initiales… et maintenant, les attentes viennent d’elle-même, et du monde entier.
Les attentats ont vraiment changé Freyja.
Razhka Ohmassacre #604  Raz, c’est LE pokémon de Freyja, connu tout autant qu’elle. L’un ne va jamais sans l’autre. Un tantinet dramaqueen sur les bords, Raz n’est pas pour autant un pokémon à sous-estimer : C’est un féroce protecteur qui n’hésitera pas à attaquer s’il considère Freyja en danger. C’est le plus grand fan de celle-ci, et vice-versa; si vous voyez Freyja seule, c’est que lui seul vous voit. Toujours à flotter à ses côtés, l’Ohmassacre est d’un tempérament qui varie énormément, dépendamment de l’humeur de Frey. S’ils ne se connaissent pas depuis si longtemps que ça comparé à beaucoup de dresseurs qui connaissent leurs premier pokémon depuis qu’ils sont enfants, il serait fou de sous-estimer leur lien. Freyja n’a pas de 2ème pokémon. Non toujours pas. 
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