| Roxane Lafleur Messages : 31
Pokédollar : 98
| Roxane Lafleur Ft. Fatale (widowmaker) (overwatch) | Rang D | Vénale | | | 31 | Enjoleuse | | Boréals | Perfectionniste | | Chef cuisinière et Patissière | Hédoniste |
EN SAVOIR PLUS ••• Passionnée - Envieuse - Gourmande - Curieuse - Aventureuse - Mauvais fond - Vénale - Protectrice - Extrême — Enjôleuse - Perfectionniste - Charismatique - Fourbe - En quête de nouveauté permanente - Adore s’amuser.
Tu n’as pas tellement changé depuis ton arrivée à Netovia. Pour le monde, tu es encore la cuisinière venue de Kalos qui a ouvert son restaurant dans une rue de Smokebay et qui parle avec un petit accent adorable derrière son tablier. Personne ne sait qui tu es au fond de toi, enfin si, quelques-uns. Mais rares sont les gens à qui tu peux faire confiance une fois la lumière du restaurant éteinte.
Pourtant cette ile a aussi eu de l’effet sur toi. Tu as réappris à rire, à profiter des moments présents, à parcourir les routes pour le plaisir de prendre l’air et de profiter des gens. Mais elle a aussi réveillé des choses que tu aimerais oublier.
Non tu ne saurais cacher les ombres qui dansent dans ton regard lorsque tu es seule, lorsque tu penses à tous ceux qui ne sont plus la par ta faute. Tu as développé quelque chose. La culpabilité. Et tu la noies dans ta cupidité et ton envie de briller.
Ta richesse continue d’augmenter, par tes diverses activités, certes. Mais elle ne fait pas ton bonheur, maintenant tu le sais. Tu as été élevé dans le matérialisme et l’adoration des belles choses, mais au fond de toi quelque chose remue, quelque chose s’agite et tu le tais en buvant toujours plus et en achetant des choses qui n’apportent qu’un bonheur passager.
Oh tu as essayé de te concentrer sur la cuisine, sur la pâtisserie. Mais comment oublier que tu as aimé voir souffrir des gens ? Que souffrir est peut-être aussi ce que tu cherches finalement ?
De l’ancienne toi il ne reste plus grand-chose, la nouvelle est elle vraiment différente ?
Tu caches de mieux en mieux et de plus en plus la vraie toi derrière ce masque charismatique. Tu as même relancer un nouveau livre de cuisine, arguant de mélanger ton Ancien Monde au nouveau. Mais pourquoi faut-il qu’il y ait du sang sur chaque page ?
Pourquoi faut-il que sur cette photo, derrière ce nouveau livre de cuisine et devant les photos que tu postes pour promouvoir ton restaurant, il y ai cette bague ? Ces cicatrices que tu cherches à cacher ? Pourquoi continues-tu de t’habiller aussi chiquement alors que tu es capable de ramper dans la boue une dague à la main ? Oh tu fais les yeux doux aux journalistes, aux clients. Mais ton regard doré est aussi le miroir sur ce que tu penses de toi : tu es une atrocité.
AINSI DEBUTE NOTRE HISTOIRE •••
Anecdotes : Elle n'a rien contre mangé les Pokémon - Elle en cuisine même - Elle a écrit de nombreux livres de cuisine - Elle aime tout le monde - Elle a déjà tué et même si elle ne le fait pas par passion, pour ses objectifs, pourquoi pas - Elle n'as, à ce jour, pas tenter de ligue ou d'arène – son père bossait dans l’ombre pour de grosses entreprises pharmaceutiques à Illumis, et leur permettait de blanchir de l’argent, elle voit ses actes terroristes comme une manière de faire un pied de nez à son défunt père – après l’attentat de Frimaria elle a commencer à douter des réelles intentions des Boréals – Elle est riche grâce à ses restaurants et ses livres de cuisine, elle s'est mise depuis peu aux vidéos sur internet - Elle avait un léopardus nommé Satine qui a malheureusement disparu
Est-ce égocentrique d’écrire ces mémoires ? Tu ne sais pas, un chef de Sinnoh t’a soufflé l’idée alors ce soir, avec ton verre de vin, tu tapes sur le clavier de l’ordinateur.
Du plus loin que je me souvienne, je n’ai connu que la violence.
Non, tu effaces la ligne. Tu ne peux pas commencer comme ça. C’est impossible. Ça ne serait pas vendeur.
Chapitre 1 : Il était une fois
J’ai toujours connu mon père et ne sais de ma mère qu’une chose “ Elle était belle à tomber”. Une femme connue peut-être ? Je n’en sais pas grand-chose. J’ai vécu dans un petit bar à Illumis. Les gens qui y trainaient n'étaient pas des gens que l’on voulait croiser dans les ruelles le soir, mais j'étais un peu comme une petite princesse, leur mascotte au fond oui un peu.
Aujourd’hui je sais que mon père était un criminel de la mafia, ayant travaillé avec les différents teams de Kalos et alentour. Est-ce que cela me dérangeait ? Non, j’avais une enfance quasi normale, avec des fréquentations différentes. Est-ce que cela me dérange maintenant ? Non. Parce que j’y suis plongée un peu aussi.
Je rêvais de devenir chef, adorant les pâtisseries et manger plus qu’à mon tour, mais mon père avait d’autres projets pour moi oui. Il voulait que je réussisse comme lui, que je lui succède dans l’entreprise familiale. Car oui c’était un “bon père” au fond, ne souhaitant pas la même vie à sa fille qu’il chérissait plus que tout. Oui j'étais une fille à Papa. J’étais.
Alors il faisait tout pour que j’aie une vie normale, je passais mon temps à parcourir les rues d’Illumis, aller voir les concerts, les concours et les matchs Pokémon. Je guettais le ciel à attendre l’apparition d’immenses Pokémon. Une enfant joyeuse, cachant à tout le monde que son père était autre chose que ce bon barman un peu bourru.
Puis l’adolescence vint, j’aidais mon père à tenir son bar, rêvant de plats, de cuisine et de pâtisserie. Mon premier petit ami fut boulanger, à force de trainer devant sa boulangerie à baver, je lui ai tapé dans l'œil.
Continuant d’aller voir des concours, j’admirais les gens qui réalisaient leurs passions alors que moi, je devais oublier cette dernière. Et ce fut une rencontre, une discussion, une révélation divine peut-être. Certains diront la crise d’adolescence. Je me décidais à cuisiner pour d’autres que moi-même dans le dos de mon père, vendant à la sortie de l’école, etc. J’étais douée, oui, et ce petit côté “illégal” rendait cela encore plus… agréable. C’était peu, un pécule juste et un moyen pour moi d’oublier le reste de ma vie. Et si j’en discutais parfois avec les “collègues” et “clients” du bar paternel, si ce dernier savait ce que je faisais, il n’en disait rien.
Chapitre 2 : Que la lumière soit.
Jusqu’à ce que l’école ne soit qu’un lointain souvenir, jusqu’à ce que le marché du travail se présente à moi. J’ai été hôtesse pendant quelques mois dans un hôtel d’Illumis, coursière aussi, parcourant Kalos de fond en comble. Perdant du temps, je n’avais pas le temps de cuisiner, travaillant pour travailler et faire plaisir à mon père. Où était passée mon envie de vivre de ma passion ? Elle s'était cachée derrière la peur de l’assumer devant celui qui m'hébergeait et me nourrissait. Est-ce que ce fut le Destin ce soir-là ?
Que, pourquoi il y a de la lumière ici ?
Prise sur le fait, je jetais immédiatement tout dans l’évier, fuyant le regard du père. Du haut de mes 18 ans, je n’en menais pas large.
Tu crois vraiment que je ne savais rien?
Je pris mon courage à deux mains, rébellion tardive, mais inévitable :
Tu crois vraiment que je ne sais pas ce que tu fais réellement toi ?
La claque qu’il me porta fut si soudaine que je titubais contre l’évier. C’était un avertissement, un ordre d’arrêter de mentir. De faire ce qu’il dit. Il acceptait que je cuisine, à une condition : Que cela serve le commerce familial“.
Tu as fini ton verre, alors tu sors une énième bouteille, fixant les pages que tu viens d’écrire avec un œil aviné, et tes doigts retourne pianoter le clavier.
“Mes liens avec mon père se sont renforcés et dégradés à la fois. Je commençais à cuisiner pour le bar, pour ses clients. J’avais le droit de lire des livres de cuisine et de tester sur ces derniers. De plus en plus de gens venaient au bar pour manger, et si cela embêtait mon paternel. Quant à moi, cela me faisait, un plaisir fou.”
L’année de mes 20 ans, la tension explosa à nouveau. Je prenais soudainement trop de place dans le business familial, et alors que mon père allait porter la main sur moi, je plantais la fourchette dans sa main patibulaire. “
Tu te rappelles son regard ce jour-là. Tu te rappelles la peur que tu aurais dû ressentir alors que l’excitation englobait chaque cellule de ta peau.
Chapitre 3 : indépendance
“Le business de mon père prenait l’eau, et moi, je profitais de quelques économies et soutiens pour ouvrir mon propre restaurant. Était-ce un hasard que le restaurant dans la rue adjacente prit feu cette nuit-là ? Seul moi sais que non. Cependant, j’y fis mes marques, c’était le début d’une chose : mon business. Et ce fut aussi la rencontre avec mon premier Pokémon.”
Tu soupires à cette idée. Satine te manque un peu, c’est un déchirement de savoir que son ronronnement ne sera plus là. Mais ce n’est qu’une perte de plus dans ta vie. Tu le sais. Tu l’as déjà vécu.
“Mon père ne voyait pas d’un bon œil ma popularité, mon ascendance et le poids que je prenais avec le nom familial. Je devenais une menace, je le savais.
Le succès se fit rapidement, dans ma clientèle j’avais autant de gens normaux que peu recommandables. Habituée de tout, je ne pensais que cuisine. Ne remarquant pas que des représailles allaient me tomber dessus.”
Je parcours le monde, Galar, Alola, Unys. J’ouvre un second restaurant, que je revends avant de rentrer chez moi. Deux années à, officiellement, chercher des recettes, l’inspiration. Mais la réalité était que je fuyais mon père. Et j’avais raison. Je n’aurais jamais dû revenir.”
Le rythme de tes doigts sur le clavier augmente, ton rythme cardiaque aussi.
Chapitre 4 : Quand le rideau tombe
Que de larmes alors que mon restaurant brûlait de tout feu ! Un juste retour des choses? Peut-être. Le responsable s’en mordit les doigts, ou du moins, Satine lui mordit les doigts. C’était un des collègues de mon père, un dresseur de pacotille que j'écraserais sans vergogne. “On ne touche pas à ma cuisine”. La rage de la jeunesse au cœur, le doigt sur la détente, ce bruit resta gravée dans ma mémoire comme le bruit du corps sans vie qui tomba au sol. Sans même m’en rendre compte, j'étais devenue comme mon père.
Je ne l’ai pas vu venir.
Mais je n’ai pas pleuré. Ne pas broncher.
Ainsi, lorsqu’il vint me voir, je l’attendais de pied ferme. Le monde, Illumis, était devenu trop petit pour deux personnes de notre envergure. Ou était-ce seulement ce que lui pensait ? Je ne sais plus.
La fusillade, c’est peut-être le moment que mon cerveau a le plus chercher à oublier.
À devoir me défendre dans une fusillade, l’adrénaline m’avait portée pendant l’assaut, avais-je tué à nouveau ? Peut-être ? J’étais là, assise par terre, dans le sang de nombreux malfrats. Pour la police, je donnais l’alibi que j’allais voir mon père pour prendre des nouvelles et que je me suis retrouvé dans le feu de l’action. Sans rien comprendre. La vérité était tout autre. Peu avant mes 30 ans, je perdis un pan entier de ma vie. Mon père, mes repères, et mon repère.
Chapitre 5 : Le froid est pour moi le prix de la liberté
Cet accident m’avait propulsée encore plus sur le devant de la scène, que ce soit le jour ou la nuit. J’étais la cuisinière brillante qui avait tout perdu et qui partait tout reconstruire ailleurs. J’écris un livre, continue de cuisiner, voyage. Mais vivre à Kalos me frustre. Un pays de plus en plus contrôlé par des industriels de la même espèce que celui qui a corrompu mon père. Détruisant l’environnement comme des vies.
J'ai voulu changer d’air et lors de la promotion de mon livre, je m'arrêtais à Netovia. Eux aussi avaient leurs industriels, oui. C’est vrai, mais c’était un Nouveau Monde à conquérir. Était-ce la rencontre d'un membre de la Team qui me convainquit ? Peut être.
J'ouvrais mon restaurant. Je reprenais une vie normale loin de la criminalité, mais cette dernière revint très vite à moi. Je commentais l'explosion d'une usine, expliquant que cela serait mieux s'il y en avait moins lorsque ce client me proposa de venir avec lui. Le team boréal. S'il ne fallut pas longtemps pour me convaincre, ma soif de violence et moi, l'épreuve fut difficile.
Je n'avais connu que les hivers de Kalos et des autres régions. Le froid de ce glacier fut intense. Brûlant. Effroyable. Ce fut un périple intense, épuisant et qui laissa des marques, mais qui continua de souder ce lien avec Satine oui sans elle je n'aurais pas réussi l'épreuve.
Cela m'a permis de trouver mes limites, et de me sentir vivante à nouveau. “
Tu regardes la bague à ta main ou trônes le bijou de glace. Tu as changé avec le temps et si la cuisine est toujours ta passion, et si ton restaurant n’est pas qu'une simple couverture, tu es aussi en quête de vengeance contre ceux détruisant les ressources de ce monde.
Pourtant, n’as-tu pas détruit le monde de plusieurs personnes toi aussi ? Il faut faire attention à ses choix, et tu commences à te dire qu’il est trop tard pour toi.
Alors tu effaces les quelques lignes de ce document, supprimes chaque trace de ce que tu viens d’écrire. Et retourne à ta cuisine chercher un énième verre de vin.
Chantilly Crémy#868  Chantilly est un pokémon extremement adorable, mais particulièrement agaçant. Toujours dans les pattes de sa dresseuse, et incapable de rester dans sa pokéball. C'est cependant un Pokémon très craintif Tatin Dratatin#842   Tatin est le seul pokémon qui lui reste depuis les évenements de l'an passé. Si c'est un pokémon sociable et espiégle, il a tendance à oublier qu'il 'n'est plus un verpom tout petit et léger.
|
Accueil
