| Lilith Atladottir Messages : 17
Pokédollar : 46
| LILITH EMILIA ATLADOTTIR Ft. yae miko (genshin impact) Rang D | Observatrice | | 24 ans | Calculatrice | Civils | Sarcastique | Éleveuse | Indépendante |
EN SAVOIR PLUS ••• ★ Née sous une étoile brillante, mère décédée en couche, n'ayant pas survécu à la tragique naissance de l'enfant; prématurée, maintenant accablée d'une maladie chronique qui nécessite un suivi particulier. Elle vit parfois normalement, parfois avec difficulté. Elle refuse l'aide, elle refuse de demander, têtue et bornée. ★ Fatigue chronique - c'est le nom de sa maladie. On ne trouve presque rien à ce sujet; on lui a souvent mentionné l'exercice, la perte de poids. Elle a toujours été mince mais avec de sublimes courbes; son poids ne l'a jamais préoccupée. Lilith tente toutefois de prendre le temps de bouger son corps, si ce n'est que pour un jogging matinal. ★ Ses cheveux naturels sont d'un blond presque blanc - voulant être différente, préoccupée par sa ressemblance frappante avec sa mère éteinte, elle les a teint rose. Un rose brillant, étant vu de loin, comme elle. Brillante, intelligente. Elle en prend également un soin méticuleux, la crinière ayant une longueur significante et lui tombant en cascade dans le dos. ★ Lorsque Lilith est trop fatiguée pour continuer à travailler, elle se couche dans le lit qu'elle a posé dans la salle des oeufs de son élevage. Elle tient absolument à ne jamais laisser les bébés seuls; refus catégorique de les abandonner. Si quoique ce soit menace ses Pokémon ou sa famille, ils perdront leurs trachées. Violente, impatiente, la demoiselle sait montrer son côté plus sombre si son intégrité ou les siens sont menacés. ★ Taquine et rieuse, souriante, ses yeux pourpres et étranges ne mentent pas. Elle a un regard qui perce, qui calcule. Elle sait reconnaitre quelques traits en quelques minutes, très observatrice. Passant de longues minutes assise sur un parc, faisant semblant de lire ou de jouer avec Espresso - la belle observe les autres humains, tentant de comprendre leurs gestes pour avoir une meilleure ligne de défense, si elle venait à être attaquée. Après les événements de Smokesbay, la jeune femme ne prend aucune chance. ★ Passionnée par les types ténèbres depuis sa plus jeune enfance, enfant étrange, disait son père, qui lui possédait un élevage de type psy. Contraire de lui, mais enfant craché de la femme qu'il a adoré, il a chéri son enfant avec tout l'amour qu'il pouvait donner. Très proche de son père, elle a été élevée dans l'amour et l'harmonie, mais son adolescence fut plus difficile. Intimidée par les autres, enfants cruels, trop étrange, trop spéciale. Elle s'est renfermée sur elle-même et elle comptait son cercle proche sur les doigts de la main. Jusqu'un jour où un gamin a poussé le bouchon, et Lilith, le regard rempli de rage, s'est vengé. Elle a presque tué le gamin; une violence sans fin, sans contrôle rageant dans son estomac. Depuis, elle est suivie pour que ses élans de colère soient contrôlés. Seuls les humains arrivent à sortir ce côté d'elle, étrangement. Les Pokémon ne pourraient jamais recevoir ses coups ou ses cris. ★ Accro au café, véritable addiction qui ne part plus, son Pokémon favori est même nommé Espresso. Sauf qu'il s'agit d'une histoire en elle-même, qui sera racontée un autre jour. Elle a une machine automatique pour les lattés, et une affection particulière pour l'Art qu'elle arrive à faire sur son délice matinal. Si vous recevez un café d'elle, fait par sa personne, c'est sûrement le cadeau le plus affectueux qu'elle peut faire. Elle est excessive pour les cadeaux, Lilith. Si elle sait lire les gens, elle a toujours l'impression de trop en faire; son père lui a dit incessamment de ne plus lui acheter de si précieuses choses pour les fêtes et les célébrations... mais elle aime bien traiter les gens autour d'elle. Elle se contente maintenant de petites choses, mais elle a souvent du mal à se retenir. ★ Bien qu'elle soit déjà suffisamment grande, la belle ne se déplace jamais sans ses talons. Même sur les terres, elle porte des bottes compensées et des vêtements sophistiqués. C'est ainsi qu'elle a été élevée et ainsi qu'elle restera probablement jusqu'à la fin de ses jours. Et elle le sait, aucune once d'honte en elle. Sa beauté est irrévocable, et elle sait en utiliser pour arriver à ses fins, si cela se prouve nécessaire. ★ Quiconque touche à son Absol équivaut à la peine de mort à ses yeux. Ça vaut pour les oeufs et les Pokémon de son élevage et de celui de son père, voire même de ses amis. ★ La lecture est un passe-temps dont elle profite régulièrement, surtout lorsque son corps est trop fatigué pour bouger beaucoup. Elle adore la musique également, surtout le rock et ce qui déplace de l'air - comme elle. ★ Lorsqu'elle a l'énergie suffisante, Lilith ne tient pas en place. Tornade déconcertante, la jolie rose préfère se dépenser et ensuite ne pas pouvoir bouger durant deux jours que de faire avec modération. ★ Sans savoir pourquoi, Lilith attire ce qui est empoisonné. Les mecs avec une attitude merdique, ceux qui ne peuvent s'empêcher de vouloir tout contrôler. Sauf que dans une relation, il faut savoir que la jeune femme refuse d'être soumise, préférant éteindre une fourmis sous ses bottes puissantes que de se faire manipuler. Elle a été brûlée trop de fois, et pourtant, elle a tendance à continuer. ★ Depuis les attentats, depuis ses pertes et sa blessure, elle est en thérapie physique et psychologique. Elle a aussi un moyen d'autodéfense; des couteaux qu'elle aiguise sans demander rien à personne. Elle entraîne aussi Espresso de manière à ce qu'il puisse protéger l'élevage, si ça en venait là. Elle déteste la Team Boréal, et elle tient à ne jamais revoir l'un de ses membres, sous perte d'une dague aiguisée qui glisse sous leur gorge.
AINSI DEBUTE NOTRE HISTOIRE ••• Son enfance a été d'un calme presque désarmant. Même si sa mère est morte en couche, cela n'a jamais poussé son père à être violent. Il a toujours été bon, même si parfois il perdait un peu la tête. Elle a dû grandir peut-être un peu trop rapidement, devant s'occuper des tâches ménagères lorsque son père gagnait sa vie. Lilith n'a jamais eu à se plaindre. Elle avait une intelligence normale - si ce n'est un désir de tout comprendre, une curiosité sans fin. Ses notes étaient respectables, ni trop hautes, ni trop basses. Ses longs cheveux d'un blond presque blanc étaient la partie la plus étrange à propos d'elle; jusqu'à temps que l'adolescence ne vienne faire sa place.
can you feel my heart?
Le goût de se rebeller. De ne plus être la fille à papa admirée, ne plus être celle qui est trop normale, trop passive. La jeune femme avait ce feu qui brûlait en elle, et il menaçait de calciner tout ce qu'il touchait. Du moins, c'est ce dont son père était persuadé. Il voyait bien la rage entraînée par l'intimidation subite à l'école. Le fait qu'elle avait battu un enfant presque aux pulpes, si bien qu'elle avait dû être suspendue. Il avait dit quelque chose à propos de sa mère, le petit con. Il avait mérité tous les coups fourrés, toutes les insultes qu'elle avait balancé. Instable, c'est le mot qu'on avait utilisé pour la décrire, à l'école. Elle faisait peur aux autres, et cela la rendait encore plus intimidante. Pourtant, elle avait un visage doux; celui d'un serpent prêt à mordre sa cible, peut-être. Telle une bête en cage, l'adolescence est la période où tout a déraillé. Trop protégée, trop câlinée, elle avait envie de plus. Alors forcément, les cheveux ont été les premiers à y passer. Maintenant continuellement rose qui lui sied à ravir, elle ne se verrait plus porter aucune autre couleur. Elle se foutait carrément de l'avis de l'école; c'est ce qu'elle avait dit à celui qui régissait sur leur demeure, le père qu'elle avait toujours tant aimé et qui maintenant, était sur son dos à tous les jours. "Tu vas te calmer, Lilith? Je t'ai pas élevée comme ça, y s'passe quoi? C'est l'école, encore? On peut changer. On peut même déménager. Ma puce... Je veux seulement que tu reviennes --" Un rire s'était échappé. Violent, gutural. Revenir. Il se foutait d'elle. Il se foutait de ce qu'elle pouvait bien penser, de toutes les épreuves qu'elle avait pu traverser. Non mais il se prenait pour qui, lui, à diminuer toutes les violences infligées par les autres, et un coup qu'elle se défendait, c'était elle le monstre ? "Tu me casses les couilles, 'pa. J'fuis pas. J'reste. C'est juste une couleur, va falloir t'y faire." La porte avait claqué derrière elle - c'était elle, qui promettait de ne pas fuir, et pourtant, c'était ses pieds qui la guidaient loin de la maison, où elle pouvait entendre un hurlement gutural.
when the curtains call the time, will we both go home alive? (playlist) i. the death of peace of mind (bad omens) ii. just pretend (bad omens) iii. without me (dayseeker) iv. nowhere to go (bad omens) v. sleep talk (dayseeker)
Son amie lui avait envoyé un message à peine dix minutes plus tôt. Avant, elle s'était retrouvée dans un parc, au calme. Des larmes ruisselant sur ses joues roses, heureusement que son léger maquillage avait été protégé par la technologie waterproof. Une fête. Un pote dont les parents étaient partis - et apparemment, plein de beaux visages qui s'étaient présentés. La jeune femme ne fit ni une, ni deux. Le feu brûlant en elle, elle voulait se démener, danser jusqu'à n'plus pouvoir bouger. Elle voulait boire, oublier tous les mots qui s'étaient échappés de ceux qui n'pouvaient plus la laisser tranquille.
Elle se balançait de la fatigue qui hurlait contre elle. Une vague d'énergie luttait contre sa maladie, contre les yeux qui avaient l'envie de se fermer et de la laisser tomber. Elle avait essuyé toutes ses larmes et elle était maintenant en direction de la célébration; où elle entra avec un sourire arché sur les lèvres et qui se montrait aussi sur ses yeux. "Lili! T'es venue! J'étais sûre que tu t'étais endormie." Sa meilleure amie la connaissait trop bien. Elle savait qu'habituellement, elle ne se pointait jamais tard. Puis le choc pu se lire sur le visage de l'adolescente qui lui faisait face; elle venait de voir sa crinière rose. Celle de son amie était naturelle, si belle qu'elle ne pouvait jamais lui faire compétition. "T'aimes?" Un sourire espiègle régissait ses lèvres, et l'amie lui fila un verre rempli au bord. "Ça te vas à merveille! T'es canon, ma chérie." Des rires remplissaient la pièce, et Lilith ne désirait que noyer les mots échappés de la bouche de son père, son seul repère en ce monde cruel. Peut-être qu'un jour il comprendrait.
L'alcool entrait son corps fragile et elle poussa le verre, car sinon, la fatigue la prendrait sans qu'elle ne demande son reste. Lili regardait les autres qui étaient présents, cherchant du regard les mecs canons promis par son amie. Elle arqua un sourcil en voyant un jeune homme aux cheveux de neige - presque comme les siens, au naturel - et un sentiment étrange brûla à l'intérieur. Comme si elle avait été électrocutée, comme si on l'avait installée sur une chaise et foutu un Pikachu sur le corps, qui se vidait de son énergie. L'éleveuse était en trance, le regard incapable de se déroger de l'inconnu. Celui-ci soutenait ses yeux pourpres, son anormalité. La belle n'allait pas descendre les siens - impossible de donner victoire, impossible d'être soumise. Les flammes qui dansaient en elle étaient probablement maintenant visibles, si bien qu'elle étaient persuadées qu'un Feunard devait être à proximité.
Elle a fait le premier pas. Elle s'était rapprochée, incapable de retirer ses yeux des siens. Elle ne le connaissait pas, et Lilith savait que c'était un jeu dangereux. Elle se brûlerait et pleurerait plus tard. Les blessures finissent toujours par guérir, de toutes façons. "Hey." C'est le seul mot qu'elle arrivait à sortir. Elle calculait habituellement ses mouvements, elle prévoyait ses gestes, mais là, un renouveau l'avait ensorcelé, et Lilith n'arrivait pas à briser l'emprise que cela avait sur elle. Leur discussion fut brève. Elle ne se souvenait pas des paroles échangées, ni même s'ils s'étaient retrouvés seuls avant que leurs lèvres fut entrelacées, dansant l'une contre l'autre, mordant, grognant, prévenant. Dangereuse fièvre qui l'avait prise d'assaut, elle ne savait pas comment contrôler cette partie d'elle, cette rage et ce feu, cette instabilité. Mais ce soir-là, elle avait décidé de lâcher prise. De laisser de côté le contrôle, de se laisser vibrer sous les contacts et sous les assauts, et elle s'était promis une seule chose. Jamais il ne m'oubliera.
Les sensations éphémères, la promesse qui se brisait lentement, les mots légers, passagers. Les langues qui se promenaient, les mains qui ne se gardaient pas pour elles. Tout se déroulait si rapidement que la fin de semaine fût terminée plus tôt que prévu. Son amie l'avait hébergée puisque Lilith ne désirait aucunement retourner chez elle, mais il avait décidé autrement. Ils s'étaient installés dans un lit inconnu - probablement le sien. Le manque s'était installé au courant du matin et en se retournant pour ravoir ses lèvres sur les siennes, une sensation d'abandonnement l'avait soufflée. La jeune femme s'était retrouvée seule, complètement nue dans le lit qu'elle ne connaissait pas, et ce, sans connaître le nom, ni le numéro de l'inconnu qui venait de passer un week end endiablé dans ses bras. Ils n'avaient parlé que pour discuter de nourriture, ou pour se donner des ordres. Le besoin était le même : se taire et se plaire.
Mais il avait déserté. Le lit était vide, si ce n'est que son propre corps en forme d'étoile. Un regard vers la chambre, propre. Trop propre. Après les nuits dernières, elle ne soupçonnerait jamais une telle immaculité provenant de lui. Elle était partie en furie de l'endroit, sans remarquer le quartier où elle était. Appelant son amie en détresse, désirant quitter ce quartier, envoyant simplement sa location par messagerie. Complètement désabusée, elle ne comprenait pas pourquoi il n'avait pas au moins laissé un indice. Elle le surnommait tempête, pour toutes les sensations qui virevoltaient en elle en pensant à lui. Impossible pour Lilith d'avoir l'esprit sur autre chose.
So don't you hold me if you don't wanna know me. don't you play dumb when I see what you run from. so don't you leave me empty when it's only in my eyes.
Les sensations n'étaient plus les mêmes. Ils n'étaient pas lui. Sa tempête. Imparfaite, indomptée, incapable de tenir en place. Comme elle lorsqu'une vague d'énergie l'ensorcelait. Elle se sentait tomber, fragile créature qui se laissait maintenant guider par son métier. Les années ont eu beau s'écouler, mais elle ne faisait que penser à l'orage devant elle. Espresso la distrayait au meilleur de ses moyens. Avec des conneries, le plus souvent. Faire des creux sur son terrain, foutre un oeuf sur le sol. Le petit con faisait tout pour qu'elle ne pense plus à la pluie s'écoulant, au tonnerre qui vibrait en elle.
Elle cherchait les mêmes frissons avec des hommes différents, collectionnant les nuits sans fond, mais rien n'était au niveau de ce qu'il lui avait offert. La liberté. Lilith tentait de chasser les pensées qui hantaient ses moments intimes mais chaque humain entrant dans sa vie possédait son visage.
"Putain. Tu penserais qu'il aurait au moins laissé un bordel d'indice. Mais non, il s'est cassé, il a tout foutu en l'air. Même si c'était l'entente, hein. Pas de nom, pas de numéro. Juste le temps présent. Fuck." La violence lancée dans l'air, le vase qui s'était cassé au sol, Espresso ne pouvait que regarder avec désespération et incompréhension. C'était qui l'enfoiré qui avait traité Lilith d'une telle façon ? Il lui enfonçerait sa corne où l'soleil brille pas, c'est certain.
Into the night, I drink and drive, anything to help me let go, let go. you feel the pain, i feel the same. but we cannot repeat this cycle
Après cette soirée, elle avait aussi fait la paix avec son père. Elle avait pris le temps de s'asseoir avec lui, lui expliquant tout ce qui lui traversait par la tête. Puis elle avait été fatiguée, soumise par sa putain de maladie. Elle détestait l'état dans lequel ça la mettait, impossible d'avoir le contrôle sur son corps de cette façon. Elle tentait de n'plus penser à l'étranger, se noyant dans chaque relation toxique qu'elle pouvait trouver. Les blessures s'accumulaient et elle ne leur en voulait pas. Elle le cherchait. Elle voulait l'adrénaline, les sensations. Les enfoirés de frisson que ce connard avait laissé même en partant.
Elle s'était lancée corps et âme dans son élevage, se promettant que les Ténèbres seraient mieux compris d'ici quelques années. Ils étaient souvent sous-estimés.
Sauf qu'ils n'étaient pas la seule chose dont les gens avaient peur. Netovia avait toujours été un endroit calme, paisible. Rien ne s'y passait jamais; jusqu'au jour fatidique où elle s'était retrouvée près de Smokebay. Elle voulait voir l'arène de ses propres yeux; clairement, c'était quelque chose d'excitant. Sauf que l'adrénaline comme celle ressentie au lit n'est pas la même que celle ressentie en cas de survie. La bombe avait été tellement puissante que l'arène s'était écroulée, étouffant le champion sous ses débris, ne le laissant pas en vie. Heureusement, elle n'était pas encore arrivée; elle était simplement en route, et c'est son père qui l'avait rejointe, inquiet, sachant qu'elle était en chemin. Par contre, Amélia y était. Amélia était là-bas, elle avait l'intention d'être dans les premiers arrivés. Sa plus tendre amie. Les messages allaient à la boîte vocale, les SMS ne semblaient pas se rendre. Secouée d'inquiétude, elle ne pouvait plus rebrousser chemin. Au contraire, elle avait accéléré, la voiture filant à toute vitesse vers la ville. Les routes étaient bloquées. Elle était encore suffisamment loin de l'arène pour ne pas percevoir les dommages de ses propres yeux mais la fumée ne mentait pas. La rage bouillonnait en elle et elle hurlait: elle voulait simplement savoir si Amélia avait été aperçue. Personne ne pouvait lui donner de réponses.
Aucune nouvelle ne parvint à ses oreilles. Silence radio, impossible de retrouver son amie. Peut-être disparue dans les débris, peut-être kidnappée par ces enfoirés de la Team Boréal, qui avaient revendiqué les événements. Secouée par une rage aveugle, elle s'était promis de mettre fin aux jours de quiconque de cette vile organisation traversant son chemin.
hold on to this until the scales are tilted
Frimaria. Elle y était pour les événements de la Saint Cadoizo avec son père. Elle se remettait tranquillement des événements de Smokebay, allant à la pierre tombale d'Amélia, une fois par mois. Ils avaient retrouvé son corps près du site, et la nouvelle l'avait terrassée. C'est pouquoi son paternel avait décidé de la sortir de la maison avec Espresso. L'Evoli de son père traînait sur sa tête, chatouillant ses oreilles. Elle qui pensait passer des fêtes en paix, sans traumatisme, elle avait été trompée. Elle n'entendit pas les retentissements des bombes - elle vit simplement les conséquences. Le son arriva mais presque silencieux, la douleur la surprenant d'abord. Quelque chose s'était foutu dans sa jambe droite et elle saignait. Espresso n'était pas blessé mais il était sur ses gardes, menaçant de sa corne quiconque tentait de les approcher.
Elle avait oublié la douleur pendant un instant lorsqu'elle vit son père. Figé dans un état irréel, l'Evoli avec lui. La vision terrifiante la fit hurler. "PAPA. ECHO!" Putain. Non, non, non. Tout mais pas ça. Sa propre douleur, elle pouvait la laisser sous le cap. Mais le perdre lui, après Amelia? Perdre Echo, le pauvre petit n'ayant absolument rien demandé? Ils se retrouvaient congelé, et elle était persuadée que son tour était également venu. Espresso tentait d'évacuer en la tirant avec lui, mais elle était largement plus grande que l'Absol. La douleur fulgurante à sa jambe était dû à un fragment de métal qui s'y était installé suite aux explosions. Bordel. Allait-elle la perdre? Allait-elle perdre le contrôle, son autonomie? L'instinct de survie la poussant à ne pas s'endormir malgré la fatigue, elle rampa à un endroit qui semblait plus sécuritaire, mais elle ne pouvait ignorer le liquide rouge qui s'écoulait de la plaie. Avec difficulté, elle déchira son chandail, se foutant de mourir gelée; ce serait sûrement moins douloureux que de voir le sang quitter son corps avec détermination.
"Espresso..." Le mot qui s'échappa de ses lèvres était faible. Il l'avait quittée un instant pour revenir avec quelqu'un, un visage qui était familier. Impossible. Son esprit délirant murmurait un seul mot. "Tempête..." Elle avait perdu conscience. Son corps avait laissé tomber, la douleur et le traumatisme étaient trop grands pour que son cerveau puisse le gérer.
Déposée à un hôpital où elle fut soignée, on a réussi à sauver sa jambe de justesse. Les infirmières étaient persuadées que si elle avait été emmenée des moments après, on aurait dû l'amputer. Mais elle a toujours cette douleur présente et ce besoin de thérapie physiologique pour se remettre de ce qu'on lui a retiré. Elle avait déjà une fatigue, mais maintenant, avec les médicaments pour la douleur et ceux pour lutter contre son traumatisme, celui de perdre Amélia, Echo et son père à un rythme si rapide, celui pour avoir l'impression que tous les gens qu'elle appréciait la quittait, ça en faisait une énorme portion. Espresso n'avait jamais quitté son chevet, et les événements ne les ont simplement que rapprochés.
Elle se remettait tranquillement; elle prenait un jour à la fois, s'occupant de l'élevage avec un regard différent. La recherche pour l'adrénaline était plus silencieuse - Lilith voulait simplement pouvoir vivre. Mais elle vivait dans la peur; dans la peur qu'un jour, la Team Boréal s'en prendrait à tous les villages. Que plus rien n'était sécuritaire. Déménagée à Northera, où les orages constants rappellent son état d'esprit, elle a un petit ranch un peu plus à l'extérieur de la ville. Elle est en paix; ou du moins, c'est ce qu'elle se permet de penser. De croire. Est-ce réellement terminé, ou est-ce le début de la fin ?
ESPRESSO ABSOL #359 Espresso. Charmant Espresso. Absol mâle rencontré sur son élevage, il cherchait des pièces à manger et des bouts à défaire. Elle a entendu parlé des légendes, des pièces racontées autour du feu de camp - les Absol sont dangereux, ils annoncent les catastrophes. Imprudente petite Lilith s'est rapprochée, intriguée par la majestueuse créature qui porte une cicatrice sur sa patte droite. Blessé dans la nature, celle-ci semblait être encore fraîche. Café en main, elle n'avait pas prévu ça. Elle n'avait surtout pas prévu de renverser le latté - maintenant tiède, heureusement - sur l'entièreté du pelage blanc du Pokémon. Étonnemment, ce dernier est resté-là, défiant la jeune femme du regard.
"Tu vas rester là?" La créature la regardait avec des yeux intenses, un regard si glacé que la jeune femme aurait dû en être terrifiée. Mais non. Téméraire Lilith s'est rapprochée encore plus. "Désolée pour le café. Au moins, tu sentiras bon." Le soupire provenant du Absol a surpris la jeune femme, qui s'est une nouvelle fois sentie surprise par l'attitude détachée du Pokémon. Il s'est également approché d'elle, léchant les restes directement dans la tasse de la belle. "Hey!" Elle devrait sûrement lui donner une douche, s'il se décidait à rester. "T'as personne d'autre à aller emmerder? J'dois faire le ménage du ranch par ta faute, là." Si un Pokémon avait pu rire, elle est encore persuadée aujourd'hui que le son sorti de l'Absol en était un.
C'en est suivi une série d'échange plus douce, plus posée. Elle a soigné la patte du petit, malgré qu'une cicatrice toujours rougeâtre reste sur sa patte encore aujourd'hui. Elle a lavé le pauvre Pokémon, mais étrangement, l'odeur semble s'être collée à sa peau. D'où le nom du Absol. votre pseudo - age - des infos sur comment vous nous avez connu, des critiques
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