| Rikke Briem Messages : 14
Pokédollar : 37
| RIKKE BRIEM Ft. Arlechinno (Genshin Impact) Rang D | Brisée | | 29 ans | Déterminée | Boréal | Calculatrice | Mercenaire | Combattive |
EN SAVOIR PLUS ••• ━━━━━ ⟡ ━━━━━ CALME ❈ SECRÈTE ❈ CHARISMATIQUE ❈ MINUTIEUSE ❈ CALCULATRICE ❈ CULTIVÉE ❈ ENDURANTE ❈ BATTANTE ❈ DÉTERMINÉE ❈ MOQUEUSE ❈ DÉSENCHANTÉE ❈ CYNIQUE ❈ CRUELLE ❈ DÉTACHÉE ❈ FOURBE ❈ RÉALISTE ❈ PASSIONNELLE ❈ POSSESSIVE ❈ MALHEUREUSE ❈ ROMANTIQUE ❈ SÉVÈRE ❈ PRÉCISE ❈ CONSCIENCIEUSE ❈ VIOLENTE ❈ INSPIRANTE ❈ DÉSPÉRÉE ❈ FOUGUEUSE ❈ FURIEUSE ❈ BRISÉE ❈ LOYALE━━━━━ ⟡ ━━━━━ ✠ Signe astrologie : Lion ; Femme de caractère, femme de pouvoir, femme extravagante sous ses airs froids et calculateurs. Elle aime la scène, elle aime la reconnaissance, elle aime les flatteries. Elle aime être remarqué et félicitée pour son travail. Menteuse. Discrète sans l'être, son orgueil n'a pas d'égal. Noblesse d'âme à double face, aussi rayonnante que perfide. Tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins, même cela signifie écraser son prochain.
✠ Ascendant : Scorpion ; Femme recluse, déçue, aigrie, brisée. Femme difficile à cerner, difficile à comprendre. Si secrète, si têtue, si silencieuse sur ses attentions. Elle sait ce qu'elle veut. Elle veut une vengeance. Perfide. Elle s'est perdue elle-même dans ses désirs, déçues. Elle s'est renfermée sur elle-même et elle lutte au quotidien en refusant de faire confiance à qui que ce soit. Elle est cynique et moqueuse, elle vous regarde de haut, fort prétentieuse. Elle se détache de la masse, elle fait bande à part, mais revient au galop dès qu'un sujet d'intérêt, où elle peut briller et ramener sa science, est mis sur la table.
Quelque chose manque à l'équation ; son point de vue.
✠ Arcane 18 ; La Lune ; Sensibilité féminine voilée, émotion retenue. Elle puise ses forces et ses faiblesses dans sa vie de famille. Elle écoute, elle analyse, elle propose des changements, des solutions aux problèmes qu'on lui confie. Elle regarde avec attention l'autre, l'accueil et cherche à lui donner réconfort. Elle ne le dit pas à haute-voie. Elle n'apprécie pas ternir son image de femme battante et courageuse. Ça fait tache sur son CV de mercenaire. Elle semble s'amuser de ce flou qu'elle fait planer, quitte à se perdre elle-même dans des mensonges. Nostalgie d'une époque qu'elle peine à oublier, elle nourrie sa propre mélancolie en courant après sa gloire passée.
━━━━━ ANECDOTES ━━━━━ Plutôt thé que café. ❈ Collectionne les compas de navigation. ❈ A un goût prononcé pour le vintage et le steampunk. ❈ Dors encore avec une peluche. ❈ Sait très bien nager. ❈ Est restée très longtemps en fauteuil roulant. ❈ A enchainé les opérations pour quitter ledit fauteuil. ❈ S'est ruiné dans lesdites opérations. ❈ Possède une vilaine cicatrice dans le bas du dos. ❈ A coupé contact avec sa famille ; frères et sœur compris. ❈ Ancienne marine. ❈ Aime le dessin. ❈ Apprécie les arts en général, même si elle ne pratique pas. ❈ Très à cheval sur sa tenue, tirée à quatre épingle. ❈ Sait manier des armes blanches et des armes de poing. ❈ A rejoins Boréal par rancune envers l'Empire de Nétovia. ❈ Cherche à se venger de celui-ci et à détruire la Ligue. ❈ Se fiche de l'écologie. ❈ Porte son bijou de glace en bague, à son annulaire. ❈ Message peu subtile pour signifier que son cœur est déjà pris et pleinement investi par sa vengeance personnelle. ❈ Les amourettes ne sont que des enfantillages stupides à ses yeux. ❈ Sauf si cela lui apporte quelque chose de concret. AINSI DEBUTE NOTRE HISTOIRE ••• ━━━━━ ⟡ BÉNÉDICTION ⟡ ━━━━━
Nombreux sont tes sœurs, mais de tous et toutes, tu as été la première. La première fille, la deuxième enfant d’une longue et interminable fratrie qui se terminera par la naissance de Logn. Tu étais l’enfant sage, mais caractérielle. L’enfant qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. L’enfant qui trépigne quand il n’a pas raison. L’enfant qui s’impatiente facilement. Parce que tu as été une fille, puis une femme, tu t’es toi-même chargée de ne laisser personne dicter ta conduite. Un dogme qui est resté jusqu’à aujourd’hui dans ton esprit et qui a fait de toi une enfant difficile à gérer, puis une adulte aux épaules solides. Imprévisible, comme si tes caprices étaient des tempêtes craintes par tous et toutes, cet impétuosité a nourri une forme d’admiration, parce que tu ne l’exposais pas à outrance.
Tu savais être docile lorsque cela était nécessaire. Tu savais mesurer ton caractère, contenir tes émotions pour qu’elles ne deviennent pas les uniques dictatrices de ta conduite. Tes frères t’aimaient, ta sœur aussi, tes parents veillaient sur toi et toi, tu t’es toujours montrée digne de cet amour.
Plus tu grandissais, plus tu as pris la place d’une seconde maman parmi ces enfants. Tu as toujours été très à cheval sur la tenue et malheur à celui qui ne nouait pas convenablement sa cravate, qui laissait dépasser sa chemise de son pantalon ou qui n’était pas fichu de mettre un col de pull ou de veste convenablement. Tu étais là, heureusement, pour soigner leurs apparences avec des gestes précis, délicats et professionnels. Tu étais particulièrement soigneuse avec Logn. Probablement parce qu’elle était la seule autre fille de la fratrie et parce qu’elle est ta petite-sœur. Loin de toi l’envie de faire du favoritisme, mais il y avait des sujets qu’il était plus facile d’aborder avec une autre fille qu’avec une bande de garçons.
Tu te souviens de ce jour où tu lui as ramené un très beau cadeau. Un compagnon. Un Pokémon, alors que le tiens te suivait depuis quelques années déjà. Un œuf que tu es allé chercher auprès d’un éleveur de Ponyta et que tu as ramené comme un timide trophée. Que ne fut pas votre surprise en découvrant que celui-ci était d’une couleur unique, mais la surprise s’est très vite dissipée pour l’évidence. Elle méritait un cadeau tout aussi unique qu’elle et c’est comme si le destin l’avait vu.
De « tu », tu es passé à « vous » car l’une n’allait plus sans l’autre depuis ce jour. Tu as toujours été là pour elle et même lorsque tu as intégré l’école militaire, tu étais là. Tu t’embellissais d’année en année, devenant plus forte et plus déterminée. D’une famille à protégé, ton ambition t’a emporté. Pourquoi protéger une poignée de personne, quand on peut le faire avec tout un pays ? Tu t’es engagée par la suite dans la marine, où tu as rencontré ta capitaine ; Særun. La marine qui t’a libéré d’une certaine manière. A libéré l’amatrice de dessin, de chant et d’art en général, probablement à cause de l’océan que tu voyais à perte de vue tous les jours. A libéré également cette légèreté endormie, comme un bouclier face à l’inquiétude de tes proches. Tu devenais ce que tu voulais devenir et cela t’a permis de sentir moins de pression sur tes épaules, d’avoir pleinement la satisfaction d’avoir les rennes de ton destin dans tes propres mains.
Tu brillais, Rikke. Tu brillais de mille feu. Douée, forte, intelligente, compétente. Sur les flots, tu libérais tes talents, faisait preuve de noblesse d’âme et même si tu ne le faisais pas exprès, tu poussais au respect et à l’admiration grâce à tes sourires.
━━━━━ ⟡ NAUFRAGE ⟡ ━━━━━
Puis le drame. La chute en Enfer. Ton équipage a essuyé une attaque, violente et sans morale, durant lequel vous avez perdu beaucoup d’homme. Toi-même, tu as été gravement touché. Tu ignores qui t’a sorti des eaux, car tu n’en étais pas capable. Tu ne sentais plus tes jambes, du sang coulait en abondance depuis le bas de ton dos et ta conscience vacillait à cause de la douleur, de l’hémorragie et du choc cognitif. Le sifflement des boulets de canon et des hydrocanon des Pokémons a longtemps fait bourdonner tes oreilles. Tu t’es crue morte et tu es entrée dans une sombre période de ta vie. Même si tu suspectes ta capitaine t’avoir sorti des flots pour t’emmener te faire soigner, tu continuais de couler vers le plus profond des abysses.
Tu étais éteinte, abattue par la nouvelle des médecins. Tu ne pouvais plus marcher et donc, tu ne pouvais plus naviguer. Cette nouvelle, tu l’as prise comme une balle en plein cœur, car c’est pour naviguer que tu as travaillé toute ta vie, que tu étais extrêmement fière lorsque tu rentrais chez toi. Leurs regards remplis de pitié, il t’a d’abord hanté, puis tu as fini par le détester. Tu ne voulais pas de leurs pitiés, tu voulais qu’ils cherchent une solution ! Qu’ils ne t’enterrent pas aussi vite ! De la colère, tu en as ressenti énormément à leur encontre. D’abord sur les médecins, puis sur tes proches et même jusqu’à ta propre famille. Tu n'arrivais pas à contenir cette colère, qui se muait petit-à-petit en haine. Ce profond sentiment d’abandon s’invitait dans ton esprit, comme un poison, pour finalement te pousser à couper les ponts. Ta fortune, tu l’as dilapidée dans la recherche. Tu as cherché des partenariats avec des ingénieurs, tu as entendu dire qu’on avait réussi à rendre un bras à un sergent et à le réhabilité, alors tu as injecté de l’argent pour qu’on te rende tes jambes. Même si c’est artificiel.
Tu t’es fauchée dans les soins et la recherche médicale. Gavée aux médicament, aux piqures, clouée dans ton fauteuil, tu as dépéri. Tu as mainte et mainte fois rejetés la faute sur l’Empire, tes anciens supérieurs, car ta fierté ne supportait pas être traité comme un élément devenu inutile. Ta sœur, Logn, elle t’a perdu de vu ainsi. Elle et tes frères, tes parents, ta famille tout entière ; tu leur as tourné le dos et tu t’es isolée dans ton espoir désespéré.
Tu ne voulais plus voir qui que ce soit.
Rikke Briems n’était plus qu’un fantôme. Le bruit a couru que tu t’es laissé mourir, tant plus personne n’avait de nouvelles de toi. Tu as nourri cette rumeur, car tu as fait entrer tes chirurgiens et tes médecins dans la confidence. Tu leur as demandé de se taire à ton sujet, car tu étais devenue une sorte de cobaye consentante. Tu as perdu énormément de poids, comme si les flammes de ta haine avaient consumé tes graisses. Tu as perdu ta lucidité à t’obnubiler dans ton objectif, celui de remarcher. Tu as perdu tout ce qui faisait ton éclat et pourtant, beaucoup s’accorde à dire qu’instaurer un tel secret était pour toi une manière de protéger ton image et tes proches de ce que tu étais en train de devenir. Les tenir loin de cette horrible transformation, de cette fleur qui fanée, privée de soleil.
━━━━━ ⟡ NOYADE ⟡ ━━━━━
Finalement il est arrivé. Ton messie. Un médecin qui avait à peu près ton âge, brillant. Quoi que dérangeant. Tu as surtout retenu de lui son assurance et sa confiance en lui. Appréciable. Il n’allait pas par quatre chemin. Il t’a promis réussir là où tous les autres ont échoués, à te refaire marcher et à te faire quitter ce fauteuil. Il l’a bien senti, tu étais devenu une fantôme vengeresse, qui ne demandait qu’une chose ; à ce qu’on la libère de ces chaines, de ce fauteuil, pour pouvoir partir en chasse. Paradoxalement, être si loin des combats n’a fait que monté en flèche ton besoin de violence et c’est avec cette même violence que tu as accordé ta confiance à cette même personne. Tu n’avais plus aucune pudeur. Tu lui as montré ton dos, tu as retiré ton chemisier et tu l’as laissé faire. Tu étais suffisamment désespérée pour faire confiance au premier inconnu. Tu te souviens que lorsqu’il a planté son aiguille dans ta peau et que tu as senti ce liquide froid coulé dans tes veines, tu as serré très fort les bras de ton fauteuil, tu as étouffé des cris et tu t’es souvenu de ta petite sœur. Tu l’as imaginé devant toi et c’est ce qui a calmé ta détresse. Le trou noir ensuite. Probablement parce que tu as perdu connaissance.
Il était là quand tu t’es réveillé. Il a tendu sa main pour t’aider à te lever et même si tu as hésité au début, lorsque tu as pu te remettre sur tes jambes, tu as senti tes larmes perler sur tes joues. Ce n’était pas arrivé depuis très longtemps. Tu as voulu plaquer ton autre main sur ta bouche, mais il l’a retenu. Il l’a prise dans la sienne, tenant ainsi tes deux mains et il t’a demandé d’essayer de mettre un pied devant l’autre. Il t’a rattrapé quand tu as échoué la première fois, la deuxième, la troisième. Au bout d’une énième, tu as réussi et il semblait particulièrement fier de toi. L’éclat de sa broche en glace n’était rien en comparer de son sourire et tu lui as rendu bêtement. Tu n’étais pas très à l’aise à l’idée de te sentir reconnaissante envers un inconnu, mais malgré tout tu l’as suivi. Même lorsqu’il t’a donné rendez-vous dans un endroit très étrange.
Un endroit qu’il a décrit comme sûr pour l’anonymat et pour pouvoir faire ta rééducation à l’abri des regards. Tu as accepté, parce que tu ne voulais plus rentrer chez toi ni voir qui que ce soit. Tu as réussi à te relever, alors tu voulais démarrer une nouvelle vie. Une vie loin des seconds départs féériques, mais bien de celles où on règle ses comptes. STRANGE ZORUA#0359 Strange t'accompagne depuis plusieurs années maintenant. Tu ne l'as jamais réellement envoyé au combat. Tu le traites plutôt comme une peluche ou un animal de compagnie que tu dorlotes et que tu ne voulais pas mettre au devant du danger. Chose qui a changé dorénavant, puisque c'est l'unique compagnon qu'il te reste. Il ne semble pas t'en vouloir de l'avoir mis à l'écart des combats jusqu'à maintenant et semble même particulièrement enjoué à l'idée d'y prendre part. everett, toujours moi /pan
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