Bah oui. | Céleste, la collectionneuse de cailloux.

Si la vie de Céleste n’est pas exactement ennuyeuse, on ne peut pas vraiment dire qu’elle vaille le coup d’être racontée. Pour le moment.

Elle naquit à Kalos. Quelque part à l’est de la région. Sa mère, issue d’une famille noble à l’éducation sévère s’enfuit de la région avec le père de Céleste, un noble désargenté également Kalosien ayant renié son héritage familial pour vivre une vie plus simple et proche de la nature. Deux Moumoutons noirs qui se trouvèrent dans leur sage marginalité et décidèrent de prendre leur envol et fonder leur foyer à Alola, sans même prendre la peine de se marier. De quoi faire dresser les cheveux sur la tête de leurs familles respectives.

Sa mère, Julie de Bonvilliers, y fonde son petit commerce de bijouterie et joaillerie. De son côté  son père, Bernard St. Clair, choisit une vie plus proche de la terre et devient agriculteur et éleveur. Des choix qui les forcent à découvrir une vie bien moins confortable mais dont la simplicité leur plaît. Ils apprécient l’effort, et apprennent à leur fille à aimer cette vie simple.

Rapidement, Céleste montre une grande curiosité pour tout et en particulier pour les histoires, mythes et légendes de Kalos et d’Alola. Fascinée par le passé et l’héritage culturel qu’on lui transmet, elle n’a de cesse de poser mille questions à ses parents, ses voisins, aux voyageurs et aux anciens de Konikoni. Elle ne se fait d’ailleurs jamais prier pour réclamer de chacun qu’ils lui racontent mille histoires et lui fassent découvrir les coins reculés de la région qui attisent sa curiosité.

Très vite à l’aise dans son rapport aux pokémons, elle est souvent retrouvée endormie dans la grange aux Tiboudets lorsque l’heure de sa sieste arrive. A peine capable de marcher, elle réclame déjà de passer du temps avec son père pour l’aider avec les pokémons. Ce qu’elle continue de faire jusqu’à sa nomination en tant que Ranger d’Alola. Car sa curiosité ne s’arrête pas aux barrières du domaine familial.

Inspirée par un des vieux du village, ancien Ranger, elle décide de suivre ses pas et profiter de ce que ses excursions lui permettraient de se plonger dans une autre de ses passions : l’histoire et l’archéologie.

Toujours les mains dans la terre depuis l’enfance, Céleste aime fouiller. Lorsqu’elle n’est pas avec les Tiboudets, elle accompagne sa mère pour découvrir les pierres d’Alola, explore les ruines à la recherche d’artefacts passionnants révélant la nature exacte du passé des peuples de la région. Une habitude qu’elle garde une fois seule, et qui la suit encore aujourd’hui.

C’est lors d’une de ses expéditions qu’elle rencontre un jeune homme de son âge, 18 ans à l’époque, qui lui parle de sa région natale : Netovia. Une région pleine de mystères et d’une histoire riche. Des étendues enneigées, des paysages qui sont autant de défis mais recèlent tant de secrets. Céleste boit ses paroles. Assoiffée de connaissances et de découvertes, séduite par le paradis glacé qui lui a été vendu, elle décide peu après son départ de suivre son instinct, et partir pour Netovia. Recommandée par son escouade afin d’y suivre un apprentissage accéléré, elle devient finalement Ranger de Netovia.

Sa préférence va à la région de Runswick, où elle s’installe immédiatement après avoir vécu une expérience singulière lors de sa première traversée des étendues runiques. Tombée inconsciente sans raison apparente alors qu’elle étudiait les environs, elle fut visitée en rêve par Kyurem et Zamazenta en plein affrontement. Une vision qui la hante encore aujourd’hui, mais la convainc que sa place est ici. Afin de comprendre quel est son rôle, faire partie du tout de cet endroit.

Portée par sa curiosité, Céleste a parcouru chaque recoin de Netovia durant les quelques courtes années passées dans la région. Et chaque jour, ce sentiment grandissant, celui d’être accueillie par Elle, de faire partie de quelque chose de grand. Et de devoir tendre l’oreille.